Les données sont la clé d’une stratégie de risque améliorée
Le nombre impressionnant de données qui sont créées chaque jour donne aux entreprises une occasion sans précédent de mieux comprendre leurs risques et d’établir des cadres de prise de décision pour le financement des risques et d’autres investissements visant à atténuer ceux-ci. Mais la collecte des données n’est qu’une première étape – c’est en trouvant une façon d’analyser l’information et de tirer parti des renseignements que les entreprises réussiront à se démarquer de leurs concurrents et de perfectionner leurs stratégies d’affaires.
Comme le montre le rapport Excellence in Risk Management (Excellence en matière de gestion des risques), de nombreuses entreprises n’arrivent toujours pas à utiliser efficacement les données et les analyses. En fait, depuis que nous posons la question à ce sujet (depuis 2013), les répondants ont une fois de plus mentionné que l’amélioration de l’utilisation des données et des analyses est leur principal domaine d’intérêt en ce qui concerne le développement de leurs capacités de gestion des risques.
Une utilisation futée des données améliore la stratégie de financement des risques
En étant mieux renseignées, les organisations peuvent saisir de nouvelles occasions. Cependant, sans une analyse appropriée de leur portefeuille de risques global et une compréhension des risques émergents, comment les responsables d’entreprises peuvent-ils prendre les meilleures décisions?
Un quart des répondants ont indiqué que les données et les analyses représentent un obstacle majeur à l’utilisation de diverses solutions de transfert de risques non traditionnelles. D’autres défis s’imposent aux entreprises. Par exemple, celles qui n’arrivent pas à exploiter efficacement les nouvelles données et les analyses des risques peuvent manquer les occasions de financement de risques qu’offrent les méthodologies de financement des risques non traditionnelles, comme les polices d’assurance paramétriques et les programmes de risque intégrés.
Nombre d’entreprises échouent également à comprendre ces solutions. Ce problème a été particulièrement relevé par les hauts dirigeants qui ont répondu au sondage – 48 % d’entre eux ont affirmé ne pas comprendre le fonctionnement des produits de transfert de risque non traditionnels. Environ la moitié de ces dirigeants ont également expliqué ne pas être en mesure de prendre des décisions quant à l’utilisation de ces produits sans en apprendre plus à ce sujet. Les gestionnaires des risques semblent mieux connaître ces produits non traditionnels – seulement 18 % d’entre eux affirment ne pas comprendre leur fonctionnement. Cependant, selon le tiers des professionnels du risque qui ont répondu au sondage, il est difficile d’expliquer aux employés de leur organisation les avantages liés à ces produits.
Ces défis nous montrent que les entreprises ont amplement l’occasion de tirer davantage parti des solutions de transfert de risque non traditionnelles. À cette fin, les cadres et les conseillers en gestion de risques devront approfondir leurs connaissances des solutions existantes non traditionnelles afin d’aider leurs collègues au sein de leur entreprise à comprendre comment ces types d’approches peuvent s’intégrer à leurs stratégies de financement de risques.
Enfin, cette situation renforce l’importance des données et des analyses fiables, qui seront essentielles pour les entreprises cherchant à déterminer l’efficacité de leurs portefeuilles d’assurance existants et les façons d’améliorer leur stratégie de gestion et de financement des risques en intégrant des solutions de transfert de risques non traditionnelles. Il est donc crucial que les organisations continuent à reconnaître la nécessité d’améliorer leurs données et les analyses des risques, de sorte que les responsables de la gestion des risques et les hauts dirigeants puissent disposer de renseignements axés sur l’avenir qui favoriseront la prise de décisions liées à leur stratégie d’entreprise, y compris l’importance d’intégrer des solutions non traditionnelles à leur portefeuille.